Chiesi au rendez-vous de la réindustrialisation verte
Le 6ème sommet Choose France a été l’occasion pour Giuseppe Accogli, nouveau CEO de Chiesi, d’annoncer 60 millions d’euros de nouveaux investissements dans son centre d’excellence pour les médicaments respiratoires, à La-Chaussée-Saint-Victor, près de Blois, et de saluer ses équipes pour les bonnes performances du groupe.
Société à mission et entreprise certifiée B-Corp, Chiesi est un groupe biopharmaceutique mondial, dont le siège se situe à Parme, en Italie, avec 31 filiales dans le monde et plus de 6500 employés. L’activité en croissance constante est tirée par une innovation durable centrée sur le patient et l’international. Le groupe est spécialisé dans trois aires thérapeutiques : les maladies respiratoires (asthme et BPCO), les maladies rares et ultra-rares, ainsi que les soins de spécialité, tels que transplantation rénale et hépatique. « Dans les années à venir, notre objectif est d’accélérer la manière dont nous pouvons améliorer la qualité de vie des patients, de leurs proches, de nos collaborateurs et des communautés dans lesquelles nous opérons » souligne Giuseppe Accogli, nouveau CEO de Chiesi, qui a pris ses fonctions il y a un mois, juste avant le coup d’envoi du sommet Choose France ! Il rejoint le groupe italien après un parcours professionnel de 25 ans dans les medtech (Baxter, Medtronic) à l’international. Et tout naturellement, après Parme, sa première visite se fait en France, pays cher au cœur des dirigeants italiens du groupe.
Aérosols-doseurs à moindre impact carbone
C’est dans l’Hexagone que Chiesi a investi massivement pour faire du site de La-Chaussée-Saint-Victor un centre d’excellence industrielle dans les médicaments respiratoires : plus de 100 millions d’euros ces dix dernières années, dont 60 millions depuis 2019 afin de répondre aux besoins croissants à l’échelle internationale. Avec l’ambition d’être ‘net zero’ dès 2035 (scope 1,2,3), la transition écologique et énergétique implique de faire des choix ambitieux, en cohérence avec le modèle de développement durable et de valeur partagée défini par le groupe. Dès 2019, Chiesi s’est ainsi distingué en investissant plus de 400 millions d’euros dans le développement d’une nouvelle génération d’aérosol-doseur, type sprays, utilisant des gaz de propulsion alternatifs, qui diminueront de 90% l’empreinte carbone par dispositif. Au cours des trois prochaines années, la nouvelle vague d’investissements de 60 millions d’euros devrait donc renforcer les capacités de production du site pour ses aérosols-doseurs à moindre impact carbone, dans un intérêt de santé publique et pour le bénéfice des patients. « Nous prévoyons de soumettre le premier dispositif aux autorités d’ici 2025, annonce Giuseppe Accogli. Le déploiement sur l’ensemble de notre portefeuille respiratoire et dans les régions géographiques commencera dès l’obtention de la mise sur le marché. »
Autonomie européenne
Quarante nouveaux emplois qualifiés devraient être créés à l’issu de ces développements, alors que les effectifs du site ont déjà doublé en dix ans. De bonnes nouvelles que le CEO est venu partager avec les équipes de La-Chaussée-Saint-Victor, dès le lendemain du sommet Choose France. « L’excellente performante enregistrée en 2022 a été rendue possible grâce un engagement de l’ensemble des collaborateurs du groupe qui travaille chaque jour avec passion et dévouement, note-t-il. Un engagement que je partage avec la famille Chiesi, et qui nous conduira aux prochaines étapes de croissance internationale. » Aujourd’hui, plus de 80% de la production du site est dédiée à l’exportation. L’Europe reste le marché principal, avec une croissance importante des Etats-Unis, de la Chine et du Brésil. Pour aller plus loin, une étape importante sera l’homologation du site par les autorités brésiliennes (ANVISA) et américaines (FDA) dans les prochains mois. « En investissant massivement sur son site français et en faisant le choix des technologies d’avenir, Chiesi participe de manière concrète à l’autonomie stratégique, à la réindustrialisation verte et contribue à la résilience du système de soins en France et en Europe, conclut Giuseppe Accogli. Dans cette perspective, nous espérons que le gouvernement français soutiendra l’accélération de la transition écologique en santé, avec une prise en compte plus forte de la dimension développement durable dans les politiques de santé et du médicament. »
Marion Baschet-Vernet