Boehringer Ingelheim sensibilise aux troubles du rythme cardiaque
A l’occasion de la Semaine du rythme cardiaque début juin, Boehringer Ingelheim s’associe à l’Alliance du cœur pour une campagne digitale. Objectif: sensibiliser et informer le grand public sur des troubles encore mal connus.
« Le confinement a entraîné une baisse de la prise en charge des maladies autres que le covid-19, comme l’infarctus du myocarde et l’AVC (accident vasculaire cérébral). Or leurs conséquences étant dramatiques, on ne peut pas se permettre de retarder les soins, souligne Sophie Durand, responsable communication de Boehringer Ingelheim France. Aussi, nous avons mené une campagne de posts sur Facebook et Twitter et une campagne radio, afin de sensibiliser et rassurer les patients. » Le laboratoire continue sa mission d’information en participant à la Semaine du rythme cardiaque, du 1er au 5 juin. L’opération « Des cœurs contre l’AVC », en partenariat avec l’association de patients Alliance du cœur, propose aux internautes de mettre en ligne des dessins, photos ou vidéos de cœurs sur la page Facebook « Au cœur de l’AVC » et d’envoyer leurs questions. « Chaque jour sera focalisé sur une maladie (tachycardie, arrêt cardiaque…) pour expliquer les facteurs de risque, la prévention et la prise en charge. En fin de semaine, un cardiologue répondra aux questions, détaille Sophie Durand. En 2019, la première campagne a très bien fonctionné. Nous voulons sensibiliser notamment à la fibrillation atriale, peu connue bien qu’elle concerne entre 900.000 et 1,5 million de personnes en France et cause 50% des AVC ischémiques. Nous menons une communication régulière sur ces sujets (campagne « Alerte AVC »…). »
Une communauté virtuelle importante
61.000 personnes, pour l’essentiel des patients et des aidants, « aiment » la page « Au cœur de l’AVC » et 59.400 y sont abonnées. Elles ont pu s’épauler pendant le confinement, selon Sophie Durand. « Les personnes ayant eu un AVC sont souvent isolées, ne peuvent souvent plus travailler et ne pouvaient pas recevoir de visites de leur famille. Nous avons utilisé notre communauté pour créer un lien entre elles. Notre page Facebook, très dynamique, comprend beaucoup de conseils et de témoignages. » Outre les conséquences psychologiques du confinement, il s’agissait également d’atténuer son impact sanitaire. « Pour la pratique d’activités sportives, nous avons invité notre communauté à échanger des conseils, à compenser les limitations. Il y a eu un réel partage. »
Toutefois, le suivi des règles d’hygiène de vie s’est détérioré pendant cette période difficile: alimentation déséquilibrée et prise de poids (+2,5 kg en moyenne), consommation accrue de tabac et d’alcool… Qui sont les principaux facteurs de risque des problèmes cardiaques.
Muriel Pulicani